Le dernier rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies, publié le mois dernier, est un avertissement alarmant formulé par des milliers de climatologues pendant plus de six ans. Toutefois, si le rapport met en évidence la gravité de la situation, il est également porteur d’espoir. Il existe une voie claire et réalisable vers une planète plus durable, la technologie permettant d’atténuer le changement climatique et de s’y adapter étant déjà disponible.
Le rapport insiste sur la nécessité d’agir maintenant, nous ne pouvons plus retarder l’action. Comme les rapports précédents, ils mentionnent que l’objectif de 1,5 degré Celsius de l’accord de Paris pourrait ne pas être réalisable. Les plans et stratégies actuels ne permettront pas de rester en dessous de 2 degrés Celsius. Une transformation est possible, mais elle doit avoir lieu maintenant. Pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius, il faudrait réduire de moitié les émissions mondiales.
Les questions de culpabilité et de justice climatique ont été mises en exergue lors de l’examen du document par les fonctionnaires et les scientifiques. La date initiale d’approbation du document a été retardée, les pays développés ayant contesté les objectifs et l’octroi d’une aide financière aux pays en développement les plus touchés.
Le dépassement de l’objectif de 1,5 degré Celsius est l’une des principales préoccupations, c’est-à-dire la durée pendant laquelle le réchauffement dépasse cet objectif. Nous devons limiter le temps passé dans cette période, mais cela peut s’avérer difficile. Un dépassement peut déclencher des points de basculement irréversibles qui entravent encore davantage notre capacité à faire baisser les températures mondiales. L’urgence d’atteindre le niveau zéro net est encore soulignée, car il est essentiel de créer un équilibre entre les gaz à effet de serre que nous émettons et ceux que nous éliminons ou prévenons.
Le rapport souligne la nécessité de se concentrer sur les énergies renouvelables, d’autant plus qu’elles sont plus économiques. Les combustibles fossiles deviennent de plus en plus une question politique, avec de nombreuses tentatives infructueuses pour obtenir l’accord des Nations unies sur l’élimination progressive du pétrole, du gaz et du charbon. C’est de changements systémiques tels que celui-ci dont nous avons besoin. Si le rapport se concentre en grande partie sur les gouvernements et les grandes organisations, qui peuvent être à l’origine de changements importants, il mentionne également l’importance de nos décisions individuelles. Il s’agit notamment d’adopter un régime alimentaire à base de plantes et de construire des villes conçues pour les personnes et les vélos plutôt que pour les voitures. La révision des systèmes énergétiques, des transports et des industries est moins coûteuse et plus facile à mettre en œuvre dans le cadre de la réduction des émissions de carbone.
Les sept prochaines années seront déterminantes pour l’état de la planète pendant des milliers d’années. Si le réchauffement atteint 2 à 3 degrés Celsius, les nappes glaciaires de l’Antarctique occidental et du Groenland disparaîtront de manière irréversible. Il est essentiel de renforcer les engagements existants et de s’efforcer d’obtenir des changements plus importants. Le rapport indique que « l’occasion de garantir un avenir vivable et durable pour tous se referme rapidement ».
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